lundi 25 novembre 2013

"Elle l'a pas volée!"



Et la suite (logique)...

5 commentaires:

  1. Bonne initiative et court métrage assez réaliste. Cependant, je les sens venir, les hommes victimisés qui vont dire que y a aussi des femmes qui battent leurs conjoint, des mecs qui se font violés et que des pervers narcissiques, ça se trouve dans les deux sexes. J'espère que cette journée ne deviendra pas la journée "des violences faites aussi aux hommes parce qu'il faut qu'elles arrêtent, les bonnes femmes, à toujours se prendre pour les seules victimes."

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    1. Bah, qu'ils montent se geler les glaouis sur leurs grues, ces pauvres lapinous.

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  2. Oui, les hommes battus ça existe. Faut les écouter aussi.
    Après d'accord, y'en a moins.
    Malheureusement le phénomène est instrumentalisé par les connards -disons Zemmour- pour masquer leurs idées nauséabondes. C'est un prétexte, une diversion pour ne pas parler des violences faites au femmes tout en se donnant beau rôle.
    Comme le FN, ils font les raccourcis volontaires qui les arrange. En l’occurrence ils ne rappellent pas que ces hommes battus finissent rarement aux urgences, et encore plus rarement à la morgue. Ca fait une grosse différence. Plus que le nombre de cas, c'est ce degré de gravité qui explique pourquoi on donne l'impression -à tort- de s'intéresser plus à la souffrance des femmes que des hommes.

    Après, homme/femme, les signes sont les mêmes, non?
    Cette façon d'alterner la claque et la caresse, mais quand même de vous dépréciez constamment. (souffler le chaud et le froid) (être odieux puis tellement attendrissant)
    De vous fâchez avec vos amis/familles pour vous isolez.
    De rogner sur votre indépendance financière, puis de profiter de l'emprise que ça crée.
    Quand on croit que ça peut pas arriver à nous, de culpabiliser alors qu'on est la victime, de croire qu'on peut changer l'autre. Faire des efforts, s'user, et avoir perdu du temps à demander de l'aide à l'extérieur.

    Les 2 court-métrages sont bien fait, notamment sur ces détails anodins robe/copine pas invité/blague nulle/ôter la parole, et qui cachent une réelle grosse souffrance. Cette forme d'intimidation. Et cette perte de goût à la vie.
    Quand on vit quelque chose de traumatisant, on a rapidement l'impression que les mots sont impuissants à décrire ce qu'on subit. Toute la gamme des souffrances. Les mots sont lisses, englobants, simples, trop faibles et on croit que seul quelqu'un qui a vécu la même chose pourrait vraiment nous comprendre.
    Cela ajoute à l'isolement et la confusion qu'on ressent, et qui n'aident pas à voire plus clair sur notre vie.
    Les court-métrages réussissent à créer cette complicité avec l'éventuelle victime, même si c'est au prix d'une longueur (2 x 15mn), et d'un rythme lent. Je ne suis pas sûr que j'aurais envie de voire 2 x 15mn si j'étais dans cette situation.

    Par contre ça aide à être celui qui peut aider. Et à la prévention pour soi.
    Et à rappeler ce n° de téléphone : clair, simple, efficace.

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    1. Ce qui me fout la nausée dans le discours des masculinistes est qu'ils comptent parmi les hômmes tués par les violences conjugales celui qui se suicide après avoir zigouillé fâme et enfants et celui qui essaie de buter sa fâme et meurt par autodéfense de cette dernière. Même comme ça, ils restent peu, mais cette guerre des chiffres n'a vocation, comme tu le dis, qu'à troller la parole afin que lumière ne se fasse pas sur la situation des femmes battues.

      Sinon, je me suis fait la même remarque pour les 2x15mn, je suppose que ça doit/peut surtout
      - alerter les nénettes qui ne sont pas (encore) dans le cas,
      - rassurer celles qui l'ont été après coup(s).

      Pasque t'façon, l'engrenage est tel qu'on prend difficilement conscience à chaud, m'est avis. Ce qui me rend triste aussi, au visionnage de ce truc, est que toutes n'ont pas de "Géraldine" pour aider, justement pasque le bourreau se nourrit de l'isolement de la personne en se mettant l'entourage dans la poche et en zappant celleux qui pourraient donner l'alerte.

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  3. je n'ai pas réussi à venir à bout de la première vidéo, parce que ça donne envie de vomir, mais c'est malheureusement très réaliste et même si on ne prend que quelques éléments mis à part, à la longue c'est terrible aussi et ça peut ruiner définitivement quelqu'un (le chemin est long pour retrouver une attitude à soi quand on a été le pantin de quelqu'un).

    ça vaut aussi pour les filles qui veulent tout contrôler sur les hommes / les femmes. globalement, ce genre de comportement est horripilant et tend à faire oublier ce qu'est être humain et indépenant.

    j'ai récemment entendu des discours de masculinistes, parce que je ne connaissais pas, et ils vont beaucoup trop loin pour moi, on dirait presque qu'ils descendent des nazis vis à vis des femmes...

    en tout cas, c'est la première fois que je commente, parce que je n'ai pas grand chose à rajouter, mais j'apprécie beaucoup la justesse des propos et l'oeil critique qui passe par tes dessins. merci pour tout le monde !

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