jeudi 5 juillet 2012

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Ouais, j'avais déjà un peu parlé d'indignados ICI.

14 commentaires:

  1. "à croire que les mecs sont pas à l'aise avec le concept de consentement" tu m'a tuée :)

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  2. Yaaaaa \o/

    Et alors comme ça, tu passes sur Paris, tu préviens pas ?
    Je me doute que y'a pas assez de 24h dans une journée pour y caser tout ce que tu devais avoir à faire. Mais ça me fait un moyen de pression pour qu'on puisse voir tes miches la prochaine fois !

    D'ailleurs tu seras sur Paris la seconde moitié de juillet, histoire que tu te fasse pardonner et que tu m'offres un pot pour mon beurzday ? (façon détournée de t'inviter, quoi, à la tranquille dans un bar à philosopher de choses de la vie et tout)

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  3. Ah mais carrément madame! On se tient au courant et tout.

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  4. Vous pensez qu'il vaut mieux un mauvais film, mais dont les figurants auront contrôlé le tournage, ou un bon film dont le réalisateur n'a demandé l'autorisation à personne pour aller chercher un peu de réel ? En tant que spectateur, qui n'ais pas de raison de me sentir vexé d'être utilisé, ma réponse est assez évidente : je préfère le bon film.

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  5. Première chose, il existe autant de critères de "bons films" que de personnes. Deuxième, je n'entends pas juger de la qualité d'un film que, pour l'heure, seul le gratin de Cannes et quelques journaleux ont vu. Troisième, en entrant dans ces logiques de "chercher du réel" sans le demander, y'aurait pas à aller fort fort loin pour cautionner d'autres "utilisations vexantes" de l'humain: marketing, politique, viol tant qu'on y est. Non, moi je préfère un film pourri et intègre, y'a pas à chier. Dernière chose, mon article date de juillet dernier, ça me fait rigoler qu'on vienne défendre poichiche jusqu'ici comme s'il s'agissait depuis sa palmounette d'un être infaillible alors que visiblement pas (http://www.lemonde.fr/festival-de-cannes/article/2013/05/24/des-techniciens-racontent-le-tournage-de-la-vie-d-adele_3417150_766360.html), bon film ou pas bon film.

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    1. @Mawy : attention, si je soupçonnais Kéchiche d'avoir un but malveillant, je dirais autre chose. Il ne fait que filmer, il ne torture personne, hein. Ses problèmes avec les techniciens viennent de son engagement total dans ses films, qui est perceptible depuis le premier. Je comprends que ça les rende fous d'être payés au lance-pierres. Le producteur de "la faute à Voltaire" disait une fois qu'il tenait le réalisateur pour un génie mais qu'il ne voulait plus jamais bosser avec lui : trop d'impro, trop d'incertitudes, trop de changements,... Mais bon, là, rien à voir, on parle de trois images volées, en échange d'un film qui sera certainement un grand film.
      L'intégrité, en art, ne peut pas passer par le fait de chercher à faire plaisir à tout le monde. Au contraire, ça fait les pires œuvres, justement celles qu'on ne va pas voir (mais qu'on soutient). Je ne dis pas qu'un artiste doive être un humain insupportable, il n'y a pas de règles, mais demander la permission, c'est courir beaucoup de risques artistiques. Par exemple, écririez-vous à Abdelatif Kéchiche pour lui demander la permission de parler de son tournage sur votre blog ?

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    2. "L'intégrité, en art, ne peut pas passer par le fait de chercher à faire plaisir à tout le monde."
      Dites, vous voudriez pas vous atteler à la rédaction d'un traité d'esthétique?
      Bonne journée.

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    3. Ça ne vous semble pas de bon sens ? Je ne cherche pas à polémiquer, c'est une question très pragmatique, pour moi (en tant que prof d'art, notamment, et en tant que spectateur, aussi, certainement pas en tant qu'esthétiqueur, que je ne suis pas).

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    4. Je pense que Dubuffet doit être plié en quatre dans sa boîte à force de voir l'ârt se carapater. Quant à penser le "vol d'image" comme jeu processuel, soit, why the fuck not, mais dans ce cas, il suffit d'avoir la finesse de ne pas se faire gauler ou d'être un minimum fair play dans le cas contraire. Entre les manifs et baràgouines filmés "de force", l'antienne du "travail par âmour" servie par pleins seaux à ses équipes de tournage, puis "l'oubli" de Julie Maroh dans ses remerciements, il manque gravement de classe.
      Sur ce, ☮ peace ☮, je ne veux pas "polémiquer" non plus, parce que tout ce qui peut énerver la Boutin est bon à prendre, bon film ou pas bon film.





      (Parce que je ne l'ai toujours pas vu.)

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    5. Ah ça, Christine Boutin a eu l'air de prendre la palme d'or pour elle ! J'ai essayé de mettre mes idées au clair ici : http://hyperbate.fr/dernier/?p=25804

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    6. Hi!
      C'est une bonne idée: cela a le mérite de déplacer ce "débat" hors de chez moi. Happy continuation, artsy man.
      Pour revenir sur le "droit à l'image", je pense que c'est justement le nuage de flou du cadre légal entourant les manifs qui l'a motivé. Du coup, ce n'est qu'une question de morale. Comparer cet opportunisme à Varda? Allons bon! Je l'aime bien, cette nana, même si sa manie de filmer plafonds et pommes de terre m'indique qu'elle décaroche...

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  6. ...Mais avant cela, peut-on conseiller à Monsieur d'aller un peu se renseigner sur ce qu'on appelle (improprement) le "droit à l'image" ? En gros : pour utiliser l'image de quelqu'un, tu demande d'abord à ce quelqu'un. Je sais, je sais, such a bourgeois concept

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    1. @Lledelwin : je ne me souviens plus le chiffre, mais de mémoire (j'ai passé un CAP photo il y a vingt cinq ans, je peux me tromper et ça peut même avoir changé) je crois que c'est au delà de trois personnes sur le cliché, dans l'espace public, que le droit à l'image ne s'applique plus, excepté dans les cas qui portent atteinte à l'honneur ou à la vie privée des personnes. Sachant qu'il s'agit d'une manifestation dans l'espace public, et une manifestation revendicative, on voit mal en quoi il y aurait atteinte. Je ne suis pas juriste, mais je pense qu'il n'y a aucun problème légal. C'est en revanche curieux de ne pas assumer et de tenter de faire croire qu'on a demandé la permission. Des tas de cinéastes ont utilisé de vraies manifs pour leurs films, par exemple Agnès Varda (L'une chante l'autre pas), la vraie manif ayant l'avantage d'être... vraie. Et aussi de coûter beaucoup moins cher en figurants, bien sûr.

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